Ma démarche s’inscrit dans une quête d’expression libre, intuitive, ancrée dans une double appartenance culturelle. À travers mes œuvres, je cherche à rendre visible l’invisible : les émotions profondes, les mémoires croisées et les racines hybrides qui composent mon identité.

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Mon travail est traversé par une tension féconde entre spontanéité du geste — proche de l’art brut et de l’expressionnisme — et densité symbolique. Je navigue entre plusieurs mondes : féminin, européen, africain, intime, universel. Je revendique une liberté de création affranchie des assignations identitaires souvent projetées sur les artistes issus de la diaspora.

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L’atelier devient pour moi un espace de recherche et de résistance, un lieu d’expérimentation vivante où matières, textures, reliefs et couleurs dialoguent. J’explore une peinture instinctive, sensorielle, où chaque trace raconte un fragment de mémoire ou d’émotion. L’acrylique, par sa rapidité d’exécution, me permet de capter l’énergie du moment dans toute sa vérité.

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Mes œuvres prennent forme à travers une gestuelle libre, un vocabulaire plastique fait de corps, de visages, d’abstractions et d’imprévus. La lumière, la profondeur et la vibration des matières invitent à un regard tactile, presque méditatif.

Mon univers se nourrit d’influences multiples : l’architecture, notamment l’Art nouveau, la musique — de la rumba congolaise à la musique classique —, les voyages, la danse, et l’esthétique épurée de l’Asie. Chacun de ces éléments contribue à enrichir ma palette visuelle et émotionnelle.

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Engagée dans l’art depuis 2006, je développe une pratique artistique où l’intime dialogue avec la mémoire, où l’instant présent se tisse avec les traces du passé. À travers mes œuvres, j’aspire à créer des ponts entre les cultures, les récits et les sensibilités. L’art, pour moi, est un langage d’ouverture, de transmission et de résonance humaine.